Les Contrats de Jeu Non Licenciés Avant 2021 Toujours Valides aux Pays-Bas

Le 1er décembre 2025, l’Avocat Général Siewert Lindenbergh a proposé que les contrats de jeux d’argent en ligne non licenciés avant 2021 ne soient pas automatiquement considérés comme invalides par les tribunaux néerlandais. Cette opinion pourrait profondément influencer la manière dont les tribunaux traitent les anciennes réclamations concernant les jeux d’argent non régulés.

Depuis des années, de nombreux joueurs ont poursuivi des opérateurs afin de récupérer les pertes subies avant que les Pays-Bas ne réglementent les jeux en ligne. À cette époque, aucun permis néerlandais n’existait, rendant impossible l’obtention légale d’une licence par les opérateurs. Cette situation a conduit à une variété de décisions judiciaires, certaines cours donnant raison aux joueurs et d’autres non, créant une jurisprudence disparate.

Le point principal de l’AG Lindenbergh est que même si l’ancienne loi sur les jeux interdisait le jeu sans licence, elle ne déclarait pas les contrats eux-mêmes nuls. La législation mettait l’accent sur l’application administrative et pénale plutôt que sur l’annulation des contrats. Il a également souligné que les joueurs néerlandais participaient déjà à des jeux en ligne bien avant la régulation, et que le gouvernement n’a jamais considéré ces accords comme invalides. Au lieu de cela, les régulateurs insistaient souvent sur la responsabilité personnelle.

Cependant, l’AG Lindenbergh souligne que les joueurs peuvent encore explorer d’autres voies légales, telles que des réclamations fondées sur des erreurs ou des actes répréhensibles. Les tribunaux devraient examiner chaque cas individuellement, estime-t-il, plutôt que de déclarer tous les anciens contrats non licenciés invalides. Son avis, bien que non contraignant, est généralement pris en considération par la Cour suprême.

À l’échelle européenne, l’approche est différente. En 2024, la plus haute cour d’Allemagne a déclaré que les contrats de jeux non licenciés étaient nuls et que les joueurs pouvaient récupérer leur argent. La Cour suprême d’Autriche a tiré des conclusions similaires, ordonnant même à un joueur de retourner ses gains à un opérateur non licencié. Ces décisions traitent l’illégalité comme une invalidité automatique, contrairement à l’avis de Lindenbergh.

La prochaine étape consiste pour la Cour suprême néerlandaise à rendre son jugement. Sa décision apportera des éclaircissements à de nombreuses poursuites en suspens, affectant les joueurs, les opérateurs et les tribunaux inférieurs. Si la Cour suit l’avis de l’AG, les recours automatiques pour les pertes antérieures à 2021 deviendront beaucoup plus difficiles à obtenir.

Dans un discours informel, certains pourraient dire que cela pourrait stabiliser le secteur en clarifiant un point de confusion juridique majeur, offrant ainsi une structure plus solide pour les opérateurs et les joueurs. Cependant, d’autres pourraient voir cela comme une occasion manquée de tenir les opérateurs responsables des activités passées.

Le développement de cette question sera crucial pour l’avenir du jeu en ligne aux Pays-Bas, car il pourrait redéfinir les attentes tant des joueurs que des opérateurs en matière de régulation et de responsabilité. Les acteurs du marché surveilleront de près cette décision, qui pourrait avoir des répercussions significatives sur le cadre réglementaire global.

En résumé, cette affaire pourrait constituer un tournant pour le secteur des jeux en ligne aux Pays-Bas, en influençant non seulement les décisions futures des tribunaux néerlandais mais aussi en offrant un contrepoint intéressant à la tendance européenne actuelle. Le débat sur la validité des contrats de jeu non licenciés se poursuit donc, avec un regard attentif sur les implications légales et économiques à long terme.

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