Dès le 25 septembre, les joueurs canadiens ne pourront plus accéder à Chumba Casino et Global Poker. La société mère, Virtual Gaming Worlds (VGW), amorce son retrait du marché canadien. Les clients ont été invités à échanger leurs soldes restants d’ici le 23 octobre, date limite pour réaliser des transactions sur ces plateformes.
Dans un courriel envoyé aux joueurs la semaine dernière, l’entreprise a confirmé la fermeture, déclarant : « Nous comprenons que cela représente un ajustement après de nombreuses années, et nos précieux joueurs canadiens pourraient être déçus. Cette décision n’a pas été prise à la légère, et nous nous concentrons sur le fait de bien informer les joueurs des changements, afin que cette transition soit aussi fluide que possible. »
Calendrier du retrait
La société a établi un calendrier précis pour ses utilisateurs canadiens alors qu’elle se prépare à quitter le marché. À partir du 28 août, les joueurs ne pourront plus acheter de Gold Coins, mais ils pourront continuer à utiliser ceux qu’ils possèdent déjà, ainsi que les Sweeps Coins. Ensuite, le 25 septembre, l’accès aux jeux sur Chumba Casino et Global Poker cessera entièrement. Enfin, les clients auront jusqu’au 23 octobre pour échanger leurs Sweeps Coins contre des prix, marquant ainsi la dernière occasion de les convertir avant la fermeture des plateformes.
« Après mûre réflexion, nous avons pris une décision commerciale stratégique guidée par nos priorités d’affaires. Cela nous permet de concentrer nos ressources et nos investissements d’une manière qui soutient le succès continu de l’entreprise », a ajouté VGW dans sa communication.
Pression réglementaire continue pour VGW
VGW semble vouloir se libérer des défis réglementaires, et le retrait récent du Canada fait partie de cet effort. La société a déjà quitté une douzaine d’États américains, dont New York et le New Jersey, en réponse au durcissement des réglementations concernant les casinos de sweepstakes.
L’introduction par New York d’une législation visant à interdire de telles opérations a incité VGW à partir en mai, tandis que les restrictions anticipées au New Jersey ont conduit à un retrait similaire. Alors que VGW traverse une transition d’entreprise significative, elle se dirige vers une entité privée. L’actionnaire majoritaire Laurence Escalante, qui détenait auparavant 70 % des parts, a obtenu l’approbation pour acquérir les actions restantes. Ce rachat verra VGW enregistrée à Guernesey, ce qui pourrait réduire ses obligations fiscales et réglementaires.
Alors que VGW poursuit ses opérations en Australie, le rôle incertain de l’Amérique du Nord dans sa stratégie future soulève des questions sur l’orientation et le focus de l’entreprise. Un observateur du marché pourrait dire que cette réorientation stratégique permet à VGW de réduire les risques associés aux réglementations nord-américaines, tout en renforçant sa présence sur des marchés plus favorables.
Opinions divergentes
Cependant, certains critiques estiment que cette décision pourrait affaiblir la position de VGW à long terme, en particulier si le marché nord-américain devait assouplir ses réglementations à l’avenir. Ils soulignent que les consommateurs nord-américains représentent un segment de marché important et que s’en éloigner pourrait limiter le potentiel de croissance de l’entreprise.
En conclusion, le retrait de VGW du Canada reflète une tendance plus large parmi les entreprises de jeux en ligne à évaluer soigneusement leurs priorités et à adapter leurs stratégies en fonction des environnements réglementaires locaux. Tandis que VGW se prépare à entrer dans une nouvelle phase de son développement, il reste à voir comment cette décision affectera sa croissance et sa compétitivité globale sur un marché du jeu en ligne en constante évolution.

Bertrand Robert est un rédacteur expérimenté dans le domaine des jeux d’argent en ligne et des casinos en lignes.
